J’ai démarré l’aquarelle au cours de mes voyages avec en filigrane les carnets d’aquarelle que Delacroix réalisa au cours de son séjour au Maroc en 1832.
Regarder, fouiller, chiner.
Dans mes valises, je rapportais des perles d’ambre, d’argent et de jade. De cette récolte est née une première collection de bijoux où se mêlaient pièces en céramique et perles rapportées. Au début considéré comme une dispersion, ce butinage entre céramique, aquarelle et bijoux a provoqué des effets dynamiques.
Aujourd’hui, les bijoux sont entrés dans ma peinture et mon aquarelle s’est immiscée dans mes émaux : à la densité du jade répond la profondeur des émaux et la transparence des lavis.